Tang Soo Do

 

Tang Soo Do : Un art martial coréen

Le Tae Kwon do Olympique s’est imposé comme méthode de combat coréenne par ses techniques de compétition spécifiques développées après 1973. Il n’en va pas de même pour les autres arts martiaux pratiqués en Corée du Sud depuis 1945 :
– Le Yudo et le Kumdo ont été introduits durant l’occupation japonaise.
– Les techniques du Hapkido (clés et projections) restent assez proche de l’Aiki-jujutsu nippon .
Avant que le gouvernement coréen n’ait imposé en 1961 l’appellation de Tae Kwon Do à la place de Tang Soo Do, Kong Soo Do et Kwon Bop, ces méthodes de combat ne pouvaient nier leurs origines et influences en provenance de la Chine, d’Okinawa (Ryu Kyu) et du Japon.

Terminologie : Tang Soo signifie «Main de Chine »  – et Do signifie « Chemin »

La « main vide » se dit en coréen «Kong Soo Do» et en japonais «Karaté ».Karaté signifie «main de la dynastie Tang » d’où Tang Soo Do en coréen et Toudi dans le dialecte des Ryu Kyu. La boxe du temple de Shaolin (en chinois Shao-lin-ssu Ch’uan-fa) devient Shorinji Kempo en japonais et Solimsa Kwon Bop en coréen. L’intervention des facteurs culturels peut toutefois transformer l’approche martiale d’une même dénomination. Les différences culturelles entre la Chine et le Japon ne sont pas sans influences sur la conception respective des arts martiaux.

Histoire

Les circonstances historiques ont montré que de nombreux coréens se sont initiés aux arts martiaux au Japon, au cours de la première moitié du siècle dernier. Parmi les Maîtres, certains sont restés au Japon, d’autres sont retournés en Corée ou ailleurs. Maître Richard KIM, américain d’origine coréenne s’est établi aux Etats-Unis, il a été initié au Toudi dès 1926 par un disciple de Yabu Kentsu et eu la possibilité approfondir ses connaissances martiales au Japon jusqu’en 1959.

Maître Richard Kim, expert de Toudi, du Ryu Kyu Kobudo et d’Aiki-Jujutsu, s’était aussi initié en Chine, avant la deuxième guerre mondiale, à deux courants du Nei- chia Ch’uan, Tai Chi Ch’uan, Pa-kua Chang et au Shaolin-ssu Ch’uan-fa – Solimsa Kwon Bop en coréen et Shorinji Kempo en japonais.
Il a rassemblé l’ensemble de ses connaissances martiales dans un style le Solimsa Do (Shorin Ji Ryu) au sein duquel il enseignait le Toudi (karaté), le Lyo Ko Mu Do (Kobudo) et Tae Guk Kwan (Tai Chi Chuan).

Maître Richard Lee a étudié les Arts Martiaux sous la Direction de Maître Richard Kim à partir de 1957. En 1990 en dépit d’une séparation, il a poursuivi l’enseignement du style de Maître Richard KIM au sein de l’école Kukjae Solimsa Do, un style du Solimsa Kwon Bop Tang Soo Do. Son enseignement ne peut pas être assimilé à l’expression sportive du karaté actuel, il s’apparente plus et notamment en raison de son ascendance coréenne à un style du Solimsa Kwon Bop Tang Soo Do.
Découvrer le parcours de Maître Richard Lee en cliquant ici.

Objectifs et principes enseignés au sein des écoles Tang Soo Do

Le Tang Soo Do prétend à juste titre que la prévention est supérieure à la guérison. Pour ce faire il n’y a rien de plus efficace que le contrôle de la personnalité par la pratique et la maîtrise des Arts Martiaux dans le respect de la tradition. Les buts du Tang Soo Do sont l’étude et la conservation des Arts Martiaux traditionnels y compris la pratique des armes anciennes. C’est surtout par son intégrité et sa discipline que le Tang Soo Do espère préserver la vertu intégrale et le caractère martial nécessaires à tous pratiquants. Pour cela, le Tang Soo Do a entrepris récemment d’incorporer dans ses buts l’immense problème de la correction de la délinquance juvénile en Asie mais aussi dans le monde libre.

Vous découvrirez que trois disciplines sont enseignées dans les clubs Tang Soo Do de tradition :
– Le Tang Soo Do : (techniques de pieds et de poing à mains nues)
– Le Lyo Ko Moo Do : (armes anciennes)
– Le Tae Guk Kwan : (techniques martiales exécutées au ralenti pour développer la force interne et externe)

Si ces disciplines peuvent paraître différentes au spectateur inexpérimenté, il n’échappera pas à un œil avisé qu’elles fusionnent sur les principes traditionnels et similaires dans l’enseignement qui les caractérise. En effet, durant les périodes de guerre en Asie, les arts martiaux étaient utilisés lors des batailles. Poings, pieds, chutes, étranglement, cassures de membre, armes anciennes faisaient partie des techniques de combat. Le corps était entraîné pour résister et attaquer et l’esprit à prendre des décisions rapides. Le pratiquant d’arts martiaux était un grand stratège. Aujourd’hui, les enseignants des clubs de Tang Soo Do traditionnels continuent d’entrainer à la pratique des arts martiaux avec toute la philosophie et les principes qui s’y rattachent. Ils vous aideront à les utiliser dans votre vie quotidienne pour affronter vos difficultés. Ils vous expliqueront que si vous entraînez votre corps et votre esprit quotidiennement, ils seront en bonne condition pour prévenir la maladie, les émotions, le stress, et la peur.
En conclusion, les arts martiaux dispensés par le Tang Soo Do sont un parfait système de défense et d’attaque que vous pouvez utiliser dans n’importe quelle situation, ils embrassent la réalité de la vie, qu’il existe ou non de l’agressivité.

Source : Site FFTDA

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